Thématiques de recherche

Les thématiques de recherche de l'unité ECODIV sont centrées sur l’étude des relations biologie-fonctionnement à l’interface sol-végétation des écosystèmes terrestres faiblement anthropisés. Nous nous focalisons à la fois sur les mécanismes d’assemblages des espèces (faune, flore, microorganismes), sur la dynamique des populations et communautés au sein des compartiments aérien et souterrain et sur la dynamique de la matière organique à l’échelle de cette interface. Les approches développées font appel à la théorie des filtres, aux mécanismes d’interactions et rétroactions existants entre les différentes communautés notamment au travers une approche « traits » mais également à l’étude du fonctionnement des sols en termes de dynamique des matières organiques (décomposition de litières), dynamique des éléments (C et N), stockage/déstockage du C et structuration des sols. La démarche s’inscrit à la fois dans un contexte de changements globaux, y compris dans le cadre de restauration écologique, mais également le long de gradients de contraintes abiotiques. 

Les questions scientifiques se structurent autour de 3 grandes orientations :

  1. La caractérisation de la diversité taxonomique et fonctionnelle à l’interface sol/végétation afin de tester l'importance des gradients de contraintes biotiques et abiotiques sur la réponse et les assemblages des espèces et de proposer des modèles prédictifs de dynamique d'espèces au regard de ces contraintes

  2. L'identification des mécanismes d'interactions et de rétroactions à l'interface sol-végétation et leurs conséquences fonctionnelles. Il s'agit notamment de partitionner les effets litières et rhizodéposition sur le fonctionnement des réseaux trophiques du sol et de leurs fonctions associées (dynamique de la MOS C et N), de caractériser le rôle de la pédofaune dans l’exsudation racinaire, de mieux cerner les liens de structuration des communautés entre les compartiments fongique et floristique.

  3. L'évaluation de la dynamique de la Matière Organique à l'interface sol-végétation afin d'estimer la répartition et stabilisation du Carbone dans les sols et améliorer les modèles de dynamique du C organique et donc les rendre plus prédictifs.